Parce que sur un blog, on raconte un peu sa vie, je vous dirai aujourd’hui que je suis d’origine italienne par mes grands-parents maternels ; je me demande souvent ce que ça change (par rapport à qui d’ailleurs ?) et la seule réponse sûre et certaine, c’est la cuisine ! Alors aujourd’hui, une recette familiale qui se perpétue et qui est parfaite pour les lendemains de fête : les cappelletti (petits chapeaux) cotti in brodo !
C’est très simple et… très long. Il faut d’abord préparer un bon bouillon maison (impératif !) avec de la poule et/ou du bœuf et une garniture aromatique, un bouillon à ce que vous voulez en fait, et une farce (idem, tout ce qui vous fait plaisir, sans oublier surtout quelques zestes de citron, le seul ingrédient obligatoire d’après mon palais).
Le jour J ou la veille, préparez la pâte avec 1 œuf par 100 grammes de farine et un peu d’huile. Bien mélanger pour obtenir une pâte homogène et élastique (où ai-je entendu qu’elle devait avoir la texture du lobe de l’oreille ? c’est très juste !). Laissez-la reposer quelques heures puis passez à l’étape de son étirement entre les rouleaux de la machine qui vous permettra d’obtenir de larges et fines bandes.
Découpez ensuite de petits disques à l’emporte-pièce ou avec un simple verre.
Disposez-y un peu de farce au milieu puis formez les chapeaux : pliez en deux le disque, appuyez bien sur les bords pour les coller, repliez à nouveau en deux et ne collez que les deux bords (la prochaine fois, je ferai une photo en gros plan pour que ce soit plus clair…).
Il ne reste plus qu’à… recommencer ! Comptez au minimum 20 cappelletti par personne si c’est une entrée… Au dernier moment, faites bouillir le bouillon, jetez-y les pâtes et cuisez-les quelques minutes. A servir avec du parmesan !
SURTOUT, avant que les convives ne passent à table, interdisez leur de manger sans savourer les pâtes, le bouillon, le petit goût de citron… et le temps que vous aurez passé ! Le mieux étant encore d’être plusieurs en cuisine pour en faire des centaines et se les partager. Si vous en avez assez, faites des disques plus gros, disposez de la farce, recouvrez d’un autre disque et joignez les bords pour constituer de grosses ravioles rustiques toute simples, ou bien encore, repassez les bandes dans la machine pour réaliser des pâtes longues, des spaghetti par exemple, c’est bien plus rapide.
Caroline
Chapeau! Tout y est!
Oui, oui, il vaut mieux être plusieurs pour préparer ces capelletti(s). Cela devient alors un jeu, un bonheur, un souvenir inoubliable pour les enfants qui aiment apporter leur contribution (mettre de la farine partout, laisser tomber les petits chapeaux par terre…) On peut même chanter! Un bonheur, je vous le dis!
Ne jamais oublier de demander, par exemple au petit garçon de 8/9 ans, de compter, d’additionner, de soustraire.
En sachant qu’il faut 20 ou 25 capellettis par personne et que l’on est 9 à table, et que l’on en a déjà fait 160, combien faut-il encore en fabriquer?
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Si l’on a assez de petits chapeaux pour notre jour de fête et qu’il reste de la pâte, on peut aussi faire des castagnoles. Ce sont de petits beignets. On étire la pâte à la machine. On découpe des formes selon l’inspiration du moment. On les frit dans de l’huile chaude. On essuie (nos petits estomacs sont fragiles). On coule un miel bien chaud sur ces beignets vite-faits.
Madame Mireille Poulain-Giorgi pourrait animer une soirée “Apprenez à déguster…la cuisine italienne” ?
Non, non, Dominique. Je ne suis pas du tout spécialiste, malgré mon nom en “I”.
Je me contente de cuire mes pâtes al dente, de boire mon café stretto, et d’apprécier le film la dolce vita!
Et… l’un des mes proverbes préférés est celui-ci . Je vous laisse le soin de traduire.
Al contadino non far sapere/ Quanto è buono il formaggio con le pere./ Ma il contadino, che non era coglione,/ Lo sapeva prima del padrone. »
Pour Dominique
….. Mais je peux – AVEC BEAUCOUP DE PLAISIR. – cuisiner des centaines de capellettis dans un “brodo” pour votre soirée.
Il suffira qu’une bonne volonté les transporte de Villerupt à Dijon.