Chaque année, la Ville de Dijon organise le festival Les Nuits d’Orient : “L’Orient des légendes, l’Orient des musiques et des films, mais aussi celui d’aujourd’hui, bien réel, avec ses drames, ses doutes, ses espoirs ; chaque année, durant quinze jours, Les Nuits d’Orient explorent ces espaces culturels qui, de tout temps, nous ont fait rêver et dont la richesse ne cesse de surprendre. […] le festival affiche quelque 70 rendez-vous dans une quarantaine de lieux (théâtres, MJC et centres sociaux, bibliothèques, maison d’arrêt, université…) avec l’aide d’environ 90 partenaires.” Tous les publics sont conviés et de nombreux modes d’expression sont représentés : musique, cinéma, théâtre, calligraphie, arts plastiques, dans, littérature, ateliers… et gourmandise !
Je vais vous parler aujourd’hui d’une rencontre œnologique et culinaire qui avait lieu vendredi 11 décembre à la MJC des Bourroches, organisée par la MJC (dont le directeur Gilles Menis anime par ailleurs une activité œnologie régulière) et par l’association Andalousiat (dont les activités financent une école rurale au Maroc et dont le président Mustapha Fahli était présent et avait concocté certains plats). J’aurais aussi aimé vous parler d’un atelier cuisine autour de la pastilla mais malheureusement je m’y suis pris trop tard !
Non, l’ouverture d’esprit n’est pas un fracture du crâne !
En arrivant à la MJC, on entre dans une ruche où tous les publics se côtoient, enfants, parents, ados, retraités, sportifs, spectateurs, visiteurs de l’exposition en cours où j’ai noté la citation ci-dessus ainsi que l’étymologie du mot magasins (en bibliothèque ce sont les réserves donc ça m’intéresse !) : makhzen en arabe qui veut dire entrepôt.
Revenons à nos moutons ! Le thème de la soirée était les vins et tapas du Maghreb. Dans une ambiance conviviale, nous avons vu défiler et pu déguster sept vins d’Algérie, du Maroc et du Liban accompagnés d’une dizaine de bonnes petites choses réalisées par une toute jeune diplômée qu’on n’a pu rencontrer car elle commençait à travailler à la Cloche… pas mal non ?! Voici les vins dans l’ordre de la dégustation :
- La cuvée du Président, l’un des vins les plus célèbres d’Algérie. “Le soleil, source de vie, de richesse. Associé à une terre généreuse, à une tradition affirmée, il favorise l’élaboration de ce vin, riche en couleur, dont la finesse et la délicatesse lui accordent cette personnalité prestigieuse constamment recherchée par les fins connaisseurs.” nous dit l’étiquette. Quatre cépages utilisés : cabernet-sauvignon, merlot, grenache et tempranillo. Surprenant, doux, velouté, riche en saveurs harmonieuses.
- Un vin gris du Maroc, appellation Guerrouane, domaine Toulal, 2004, un nez et une bouche très fruités, rappelant la poire et la pêche. Cépages grenache et cinsault.
- Un autre gris, domaine de Sahari, appellation Guerrouane, 2013. Du soleil, des raisins sélectionnés à la main, un terroir proche de Meknès, protégé par l’Atlas, à 600 mètres d’altitude, deux cépages, carignan et cinsault.
- Un rouge marocain, appellation Guerrouane, domaine de Sahari, 2012, les mêmes cépages vinifiés différemment, appellation d’origine garantie, très doux.
- Un blanc de blancs libanais, château Kefraya, cuvée de Lakmé, 2011. Des vignes sur un sol pentu, argilo-calcaire et caillouteux à 1000 mètres d’altitude, dans un climat ensoleillé où il ne pleut pas pendant six mois de l’année, un assemblage de… huit cépages : viognier, sauvignon blanc, clairette, bourboulenc, muscat à petits grains, ugni blanc, chardonnay et verdejo.
- Un autre blanc libalais, Altitudes Ixsir (ixsir = élixir en arabe) 2010, quatre cépages, muscat, sauvignon, viognier, sémillon.
- Et pour finir en beauté, un vin réputé et de prix, domaine de Baal, 2009, un rouge libanais né dans la célèbre vallée de la Bekaa à 1200 mètres d’altitude, quatre cépages (70 % de cabernet-sauvignon, 20 % de merlot, 10 % de syrah).
Passons aux petites choses plus que gourmandes que nous avons dégustées, en images pour vous faire saliver !
Comme le dessert n’était pas prévu, je me suis penchée sur un des beaux livres que nous venons d’acquérir (pendant les traditionnelles courses en librairie de décembre) ! Recettes des 1001 nuits. A la table de Shéhérazade propose des mezzés, des plats de poissons, de viandes, des plats végétariens puis des douceurs. C’est parmi ces dernières que j’ai choisi la recette des crêpes aux mille trous, à la pâte levée et accompagnées d’un délicieux mélange de beurre, miel et cannelle !
Caroline
merci pour toutes vos passionnantes chroniques gourmandes, réjouissantes… A toutes et tous une douce année 2016, nous aurons un plaisir évident à vous retrouver au cours de ces rendez-vous alléchants et fort agréables!
joyeuses fêtes à tous!
Cette jeune diplômée comme vous dites s’appelle Karima et sorti diplômée de prom’hote
On aurait bien voulu la féliciter de vive voix !
Si vous vouliez la contacter vous auriez pu prendre contact avec elle ! c’est une jeune qui est travailleuse courageuse et j’en passes !
Cordialement
Lili
Voici des créations de Karima
Eh bien, pourquoi pas à l’occasion ! Merci pour la photo.
Bonjour,
Peut-on avoir les recettes de ces délicieux amuse-bouche ? Merci!
Bonjour Mirelha, Malheureusement non. Nous n’avons pas les coordonnées de la cuisinière mais le fonds gourmand vous attend ave ses nombreux livres sur la cuisine de l’Orient !