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La photo culinaire c’est pas cliché !

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Je ne sais pas vous mais de mon côté, rien ne me fait plus envie de manger – ou plutôt de déguster – que les belles photographies culinaires.

La bibliothèque est riche de magazines regorgeant de ces coupables images (de là à ce que je me rue sur mon frigo après avoir feuilleté l’un de ces bouquins il n’y a qu’un pas !) mais savez-vous que nous achetons de temps à autres des tirages  ?

Voici deux exemples de photographes culinaires réputés dont avons la chance de posséder des œuvres.

Tout d’abord Francesc Guillamet. Son nom est étroitement associé à celui de Ferran Adria… ce qui n’est pas rien. Le chef multiétoilé, à la tête du fameux restaurant « El Bulli » collabore depuis 1987 avec le photographe et Adria lui doit les clichés de son catalogue riche d’environ 1850 recettes.

Si le catalan travaille désormais avec d’autres chefs, tels Akrame Benallal à Paris ou Joan Roca à Gérone, sa patte épurée marque l’ensemble de son œuvre. Guillamet, comme certains de ses consoeures et confrères, porte la photo culinaire aux confins de l’art contemporain. Nourri par les photos d’Ansel Adams, Paul Strand et Irving Penn, il a su brillamment trouver son identité. Ses clichés suscitent l’étonnement et sont d’une élégance rare.

Quelques exemples d’ouvrages illustrés par les photos de Francesc Guillamet en guise de mise en bouche :

Instincts, par Akrame, Alain Ducasse éditions, 2016
Comer arte : una vison fotografica de la cocina de Ferran Adrià, photographies de Francesc Guillamet, éditions Somoslibros

Et notre tirage du spaghetti intitulé « 2 m de espaguetto de parmesan » ou comment sublimer les aliments !

Récemment, nous avons eu la chance de rencontrer Isabelle Smolinski. Originaire de Bourgogne, Isabelle Smolinski vit à Dijon. Photographe culinaire réputée, travaillant pour des marques et des magazines connus, Isabelle produit également une œuvre plus personnelle, inspirée, entre autres, par le végétal, les paysages, les motifs architecturaux. Fonctionnant à l’instinct, elle ne revendique pas d’influence particulière mais développe une approche sensuelle et poétique de la nature et de la cuisine. Elle m’a avoué être gourmande… ce qui ne m’a pas trop surprise.

Voici quelques photos :

Déportons nous un peu vers le vin : ça ne fait pas de mal et il faut bien accompagner nos mets.

Voici les deux très belles photos d’Isabelle Smolinski acquises récemment (elles sont encore plus belles en vrai !).

Vous aurez reconnu le Clos Vougeot dans l’écrin de ses couleurs automnales.

En conclusion, j’espère vous avoir convaincu que la photo culinaire peut aller bien au-delà de la simple esthétisation des aliments et qu’elle comporte des dimensions artistiques fortes et des pouvoirs somatiques non négligeables.

Nathalie

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