La bibliothèque a invité les journalistes en herbe du master Euromédias de l’Université de Bourgogne pour bosser avec l’happy équipe des gourmands à l’occasion du 1er anniversaire du blog. C’est grâce à eux que vous avez pu suivre toute l’actu de cette journée, avant et pendant les événements. Maintenant que cette belle journée est passée, ça continue ! Un grand merci à ces jeunes gens, qui sont déjà très pros !
Après le teaser de la journée et les interviews des happy chefs, que vous pouvez retrouver sur la page facebook Happy Apicius, voici le compte rendu de la journée par Guillaume.
Afin de célébrer son premier anniversaire, Happy Apicius a donné rendez-vous samedi 10 octobre au grand public pour une journée tant littéraire que gustative. À 10h40, la bibliothèque patrimoniale et d’étude – évoquant pour nombre d’entre nous des sentiments “poudlardiens” dus à son ambiance sombre et à ses espaces longilignes – ouvre ses portes.
Malgré la fraîcheur automnale, les premiers curieux culinaires pénètrent dans l’antre du savoir et du goût, où de nombreux ouvrages du fonds gourmand ont été mis à disposition pour l’occasion. La gourmandise est un vilain défaut mais dès que sonnent 11 heures, plus d’une cinquantaine de « pêcheurs » sont déjà sur les lieux du délicieux crime. C’est le moment pour Christine Martin, adjointe au maire déléguée à la culture, d’ouvrir le bal, en remerciant tout d’abord les chefs et les auteurs qui se sont prêtés au jeu. Et d’ajouter : « Happy Apicius est l’opportunité de faire découvrir aux Dijonnais le fonds gourmand de la bibliothèque, qui équivaut à environ 12000 menus ». Dire que l’on se plaint de manquer d’inspiration dans nos cuisines… Sur les longues tables d’étude de la bibliothèque, des tablettes numériques – celles avec la pomme, histoire de rester dans le gustatif – sont installées pour que le blog et les nombreux menus soient consultés par petits et grands. L’événement a en effet permis de rassembler tous les âges : des vieux briscards venus parfaire leurs classiques aux étudiants désireux de changer du traditionnel (mais néanmoins culte) cordon bleu sur son lit de coquillettes.
Caramel, sardine et chocolat…
Pour cet happy samedi d’envergure, des binômes composés d’un chef et d’un auteur avaient été formés au préalable, afin de faire déguster au public une recette originale. Le premier duo était composé de la journaliste gastronomique Chihiro Masui et du cuisinier du Pré aux Clercs, Jean-Pierre Billoux. C’est devant une assemblée attentive que les premières gourmandises font leur apparition. Pour l’occasion, Jean-Pierre Billoux a fait appel à toute sa créativité en s’inspirant des ouvrages de la créatrice du Chihiro’s Foodblog. Le résultat ? Un toast de sardine sur son lit de chocolat blanc et de thé vert, ainsi qu’une raviole de langoustine dans une tranche de navet marinée au thé matcha. Des accords sucrés-salés aux accents japonais qui ont d’abord surpris, avant de mettre tout le monde d’accord : c’est excellent !
À 16h, Clea et Mathieu Munier font leur entrée dans la partie. La blogueuse culinaire a enthousiasmé le chef de la Brasserie de l’Hôtel de Ville grâce à ses recettes simples et végétariennes. En exclusivité, le cuisinier a ainsi concocté une préparation automnale composée de potimarron, de coriandre, de sésame et de petit épeautre. Avec cette recette, Mathieu Munier a fait découvrir au public – resté nombreux – une association de saveurs inédites en parfaite adéquation avec la saison des feuilles mortes.
Croquembouche bée
C’est le pâtissier Pierre Hubert qui devait se charger du clou du spectacle, également appelé dans le jargon gustatif “la cerise sur le gâteau”. Le chef est venu à la bibliothèque sans son binôme. Une absence remarquée par l’audience mais rapidement pardonnée puisque Antonin Carême, le pâtissier dont s’est inspiré Pierre Hubert, nous a quittés en 1833. Le chef Carême est reconnu pour être l’inventeur du croquembouche, une pièce montée qui peut être réalisée avec des macarons, des pains à la duchesse ou bien des choux. C’est cette dernière option qu’a choisi Pierre Hubert, attribuant à ses petites pièces uniques quatre parfums surprenants : fraise-huile d’olive, cassis-citron, pomme-framboise et pêche de vigne-rose. Ravis par ces douceurs, petits et grands sont restés sans mal jusqu’à 18h dans ce palais improvisé de la gourmandise. S’il faut attendre encore un an pour une éventuelle deuxième édition, cet happy samedi restera sans nul doute gravé dans les papilles.
Guillaume
NDLR : on verra, pour l’année prochaine, hein Guillaume…
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