Chaudron gaulois, le retour

Avant ou après le repas, découvrez le site du Mont Beuvray, ici un des fameux hêtres queules

A l’approche de l’été, je vous ai déjà dit que je retournais toujours dans le Morvan pour découvrir et déguster le nouveau menu du Chaudron gaulois, le restaurant de Bibracte. Je vous en ai déjà parlé l’an dernier et l’année d’avant ! Sur ce sujet de la cuisine antique, on vous avait aussi raconté l’expérimentation du musée archéologique de Dijon.

Je n’ai pas dérogé en 2016 et voici le menu de l’année.

Pítu, céréales en langue gauloise

Pour commencer, un mélange céréales-légumineuses qui n’a plus à faire ses preuves, travaillé ici en une salade de millet bio, échalotes et ciboulette accompagnée d’un croquet de lentilles vertes bio. Un peu de roquette apporte une touche piquante pour les amateurs. Eh oui, si vous voulez être gaulois, il va falloir abandonner les pesticides !

Orco, petit cochon

Ensuite on nous sert un grand plat composé d’un duo de viandes (agneau et jambonneau) sur un duo de choux (chou vert aux noisettes grillées et chou comme une choucroute à la cervoise). Comme l’an dernier, une pommade au cumin sert de condiment.

Becos, abeille et suáda, douceur

On continue avec un fromage sec ou une faisselle au miel.

Le dessert proprement dit est une pastinade aux myrtilles : j’avoue, j’aurais aimé un peu plus de ces adorables baies que je convoite chaque été avec impatience mais la crème de fleurs de sureau était tellement délicieuse et douce que j’ai vite arrêté de grogner !

Après le repas, découvrez les vestiges du site gaulois…

… et le beau panorama tout en haut du Mont.

Caroline